On se surmonte pas une crise avec des incantations pour un monde meilleur. On dépasse et on reconstruit après avoir exprimé, raconté et entendu les difficultés endurées.
Comme le rappelle Patrick Kervern sur le site Umanz.fr, « l’optimisme tragique », théorisé par Victor Frankl, survivant de l’holocauste, représente notre « capacité à créer du sens et de construire sur des expériences négatives. »
Cet optimisme tragique fait sens aujourd’hui, à l’heure où on se projette volontiers sur un avenir plus radieux en enjambant un peu vite les ressentis douloureux: anxiété, doutes, impuissance, tristesse…
Le chemin vers la résilience passe donc par la reconnaissance, l’écoute, l’empathie.
Les millions de posts sur les réseaux sociaux l’ont montré: le besoin de raconter et témoigner a été fort durant le confinement. Il reste vivace à l’heure où l’activité reprend dans les entreprises.
https://umanz.fr/a-la-une/09/06/2020/les-lecons-de-loptimisme-tragique