Ils réclament du mouvement, du rapide et de l’efficace. Ils veulent même changer et sauver le monde. Dans les entreprises comme à la tribune de l’ONU, ils n’hésitent pas à interpeller et bousculer leurs aînés.
Ils, ce sont les jeunes, ces générations que l’on classe volontiers dans des concepts-tiroirs à la mode (générations « Y » ou « Z »). Ce sont ces icônes qui surgissent pour nous rappeler à l’ordre et déclenchent les passions (Greta Thunberg). Ce sont celles et ceux à qui les entreprises font une place dans de nouveaux dispositifs type « shadow comex ». Les jeunes fascinent, inspirent, parfois ils inquiètent ou agacent. Alors, faut-il céder aux sirènes du jeunisme ou prendre un peu de distance face à un phénomène de mode, un mouvement spontané, davantage épidermique que raisonné?
L’article de Laure-Anne Warlin dans Les Echos donne quelques pistes de réflexion pour faire la place aux jeunes. Une place qui a du sens et qui doit s’inscrire dans un projet commun. Pour éviter les actions gadgets et préserver le rôle de chacun.