Luxe et discrétion, combo idéal pour une top réputation ?

La puissance d’une entreprise ou d’une marque ne se mesure pas uniquement à l’aune d’une capitalisation boursière, d’un chiffre d’affaires ou d’une masse salariale. Elle s’évalue aussi au regard de sa réputation. Sur ce point, le dernier baromètre Global RepTrak 100 réalisé par le Reputation Institute de Boston, révélé notamment dans Le Point, est riche en enseignements. La marque la plus notoire sur la planète n’est pas Coca-Cola, comme on pourrait le penser. Elle n’a rien d’un GAFAM non plus.  Et n’a pas grand-chose à voir avec Walt Disney. The winner is… Rolex. C’est même la troisième fois que le célèbre horloger à la couronne caracole en tête de ce palmarès. Il est cette année mieux noté que Lego, son dauphin et que Google, médaille de bronze.

Bien sûr, on pourra toujours contester la réalité de ce classement, et lui en opposer d’autres, effectués différemment. Pour rappel, le Global RepTrak 100 de l’institut de Boston se fonde sur 230 000 avis individuels et mesure la volonté d’acheter les produits de l’entreprise, d’investir dans la société, ou l’envie de travailler pour elle. Nul doute que si l’on multipliait les micros-trottoirs dans les cinq continents, on obtiendrait un palmarès différent. Mais ce classement montre que pour asseoir une notoriété, il ne suffit pas d’être un produit grand public ou d’être incontournable sur le web. Il faut croire que Rolex doit sa nouvelle couronne à deux éléments clefs : son historique et régulière puissance dans le luxe mondial et une stratégie de communication particulière, basée sur le sponsoring sportif et le mécénat. La manufacture genevoise demeure discrète dans les médias : la direction n’aurait donné que deux interviews en vingt ans! La marque préfère s’afficher sur le terrain. Avec forte présence dans les domaines du sport, de la culture, de l’environnement et de l’entrepreneuriat. Ce qui lui permet, pour la troisième année, de briller aussi furtivement dans la presse.